Cela ressemble beaucoup à une argumentation proudhonienne non pas sur l’économie, mais l’armement.
Il y aurait depuis le début de l’humanité un aspect positif et négatif, notamment pour ce genre de problème.
Alors, depuis le début de l’humanité, je ne serai le dire, mais depuis au moins 11023 ans (soit depuis au moins -2000 avant l’ère commune : https://www.u-picardie.fr/beauchamp/conferences/La_vie.html#:~:text=On%20s'accorde%20%C3%A0%20penser,servaient%20%C3%A0%20d%C3%A9pecer%20les%20proies.) Considérer que c’est dans la nature humaine, si tant est que cela veuille dire quelque chose, c’est essentialiser ce que sont les êtres humains.

Mais ceci se heurte à un fait indéniable, l’être humain a la capacité de changer son milieu et de se changer lui-même, l’animal politique que nous sommes, qui ne peut vivre en dehors de toutes sociétés humaines est perfectible, il l’a été biologiquement sur l’échelle de l’évolution des espèces et l’est potentiellement encore et il l’a été et l’est toujours d’un point de vue social. Ainsi, nous nous constituons et instituons des lois pour que nous nous entretuions pas, par exemple.

Si l’être humain peut ainsi se transformer et transformer son milieu en interdépendance, il peut si on lui donne l’occasion ne pas entrer en conflit envers son prochain. A condition que les dirigeants respectifs fassent preuve de diplomatie (ce qui fait défaut à tous ceux que nous avons eu jusqu’alors, surtout par rapport aux Présidents des pays africains).

Consolider et renforcer un “cheptel” militaire au service de la bourgeoisie capitaliste nationaliste et impérialiste ne servira qu’ à renforcer et consolider l’occupation militaire française impérialiste dans des pays qui veulent légitimement retrouver leur autonomie, ou bien de poursuivre une guerre à l’autre-bout du monde pour un avantage géopolitique et surtout bassement économique, en plus d’envoyer des hommes et des femmes à la boucherie pendant que les grands pontes seront à l’abri.

L’impérialisme monopolistique capitaliste doit être détruit et non renforcé, ni consolidé en particulier et surtout militairement. Cela serait une erreur stratégique pour le prolétariat, qui verrait ainsi se renforcer une possible armée réactionnaire contre toute révolution prolétarienne à venir, ainsi qu’une erreur géopolitique certaine car nous enverrons au reste du monde un signal belliqueux.

Il nous faut au contraire lors des conflits aider et soutenir les populations locales quel qu’elles soient via une aide humanitaire et médicale proactive, appropriée, efficace et optimum, en nous inspirant des corps de médecins internationalistes de Cuba. Notre priorité dans les conflits, ce sont d’abord les civils, les prolétaires qui souffrent des affres de la guerre, et c’est à eux que doit aller tout notre soutient.